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À découvrir: Poésie
ZIL O TO TAM
Sou la tente depoil mouillé
je gruge le déluge
sus pendu à la pendul
dun noir espoir dartraboir
jatte camis ol de force
où s'émy ette ma volonthé
de cluire en ta bouche
pendulium j'es caculie le tribun
du premier jour plui ô l'orifis
j'attend ton halo sueur rousse
pour soulever le pont d'onticulle
pour ma mlasse j'orgasme
le fin fil d'hiare à bri
j'ai enfi pli ra gure
crache sur mon dée
ma force d'estatikue
à mordu ton oeil pied dur
mon nombril crie ton sang froid
pendant j'hiair à la platidur
de trop grosse enwy pour tente
sur le para soluzur j'ai ouvert
le nid d'yo ne riz plus ta tace sule
je du ta jus penpapo culatrilise
la final tropisciy ow à la fra gol
pollue j'our d'entain par le fol
j'ai au fond tro pô fals enuire
de pon qui zépar pas fin mon
moi yien du tien arrache
ta con szienze limé an cone ton corps
situ veux te rir amoi
allo flasse dujou
à la mousse pour zazolopho
plate douce pour y fousse clok
tripoile vieux y peux hière ma faire
du taber nacle en pis
je culture ta force d'eau ricapilaire
à la flamme fam pour iotro
nedi pas à la claral
que mon zon gle à fleuri
le soleile mur zour a poildo
fo zo cloi hi rir la faim
du moi yen yien ta faim
j'ai clu à la forz ah d'amore
per âprir la boc ka du you yan
à la pistoflame du jour oriclun jaeun
du premier jour zorkas
à l'en cre 'y menstru anation
du fou y pi lo riair defaire
la rou ô con du fou
ne soi jaw loup du trou
mo mine à tri à ma fine
dous so fa fleur a deu
sous le poi le le de ma
melum en lon fro glond
bru yère pa faire pas pri
aire de fin sou ma cham
repluche ta niche et zreuse
la foze du loin tain chan ri un.
LA FOI CITRON
L'usine qu'on étrangle
cri pour dénoncer
la joie des nuits passées
à rugir ta destinée
d'être qu'ole
cru ton chant
que tu as laissé couler
sur pierre en feu
de fumitiques jours
j'ai en moi porté ta craie
ô rouge s'usulatro
fa fô à l'o
du gun à la forè
j'ai bu ta seule langue
à tes pieds
brûle pour toi
Merclus incessante
Vers le sommet de ta froide angoisse
de finite mauve
angoisse sur le toi de sang
pousse les clous ô désespoir
à fraîche machine morte
dans l'assaut d'être à l'abri
de fol liberté
ongle arraché de mil jours
salé sous la tête du foyer
où meurt le fantôme de ma chair
enfoncé dans la clôture
où rugit la foi y mise.
1968
Évidemment la brume derrière le grand
verre là au-dedans de lui-même il vit
je vis nous vivions comme dans la
buée de la bouche où le lait coule et
tapisse la fosse cette bouche notre
corps en moue vient dormir l'oeuvre
l'orgasme du moi être le centre même
de l'activité réflective le symptôme
de la vie qui se déchire devant l'être
et l'étant devenir ce que l'épistémè
du langage nous fait se retrouver
au creux profond de ce qui signifie
signifie sa présence l'oeuvre
vraie affirme sa présence au monde
devient un étant étant jumeau soeur de
notre plaie qui là rit pris à prendre
le ventre du riz mais en nous il n'y
a pas de coupure avec la nature
l'altérité tout ça est devenu la voix
languissante dans le dos de l'oreille
ô non l'autre on le voit derrière
notre vitre mais c'est bien que cette
vitre qui nous sépare l'un de l'un
il faut écouter les grands ronds de
buée qui viennent en ondes jeter la
paumes de nos doutes sur le lac glacé
de l'ouïe qui gerce notre langue et
nous fait se souvenir qu'au-dedans
du pore il y a l'altérité du vide
qui côtoie la membrane du mot pore
trou où je me suis inséminé mordu de
mon propre dard au fond de moi et à
la surface de tout mon corps je me
suis mis dedans moi de moi à moi le
dialogue comme une cascade d'ongles
brisés s'infiltre en moi chaque cri
et je deviens de plus le
récipiendaire du doute absolu l'altérité
comme si c'était autre chose que le
lourd sourd profond précipice qu'on
appelle le dialogue être c'est être
nu a l'autre nu dans la plaie de son
devenir je ris de moi au fond de chaque
pore qui lève la jupe et éclate de
rire la solitude c'est être pensé du
dehors par ceux qui devinent dans nos
gestes l'intérêt et qui pensent qu'en
nous jouit une nuit qui voudrait être
partagée ce que j'ai besoin d'herbe
chaude de rosée sous mes ongles d'un
silence où j'entendrais battre le coeur
de chaque pore une certitude un dieu
mais ce dieu enfanté de mon corps de
mon désir d'un dieu qui serait que la
certitude que je communique à cette
totalité le symptôme de son existence
le réel en nous bat mais on se refuse
de se l'approprier on a tant besoin de
la complicité de l'autre mais l'autre
est-il le flot qui suit le courant des
chaudes gouttes de nuits qui remontent
entre les draps chauds des mers
assises une sur l'autre du tiède au
coléreux.Non la nuit hiver qui pleut
sur nous et en gros cailloux ce pont
sur notre poitrine et on empêche les
cris de s'enfuir de notre bouche gros
pore creux où siffle le vide de nos
le vide de nos
dents en feu.Jai vu tout l'haine
des corps en laine qui filaient l'ennui
de chaque nuit le meurtre le connaître
le voir en moisson qui nous entoure
je l'ai vu je le vois toujours
sous nos ongles il dort silence de
l'autre qu'on indiffère qu'on nous laisse
pour compte une bonne seule larme.
Il était ce qu'il devenait et on oublie
vite ceux qu'on n'écoute pas.Il ne
parle pas le langage des mains imposées
des mains inscrites des slogans des
des rues passe-partout.Non au fond
de moi un tribunal condamne le
mépris d'un à un qui refuse de tout
faire pour briser la corde raide qui
retient le grand verre suspendu au-
dessus de nos têtes.Mais tant de
mots ne feront jamais qu'un et un
font un prisonnier du silence de la
froide lueur du meutre d'indifférence
dans l'oeil.Communiquer c'est
être rêvé du dedans.